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Les crises convulsives chez le chien sont souvent impressionnantes ! Chien qui bave, tremble et perd connaissance ? Pas de panique, restez calme et suivez nos conseils pour mieux connaître les symptômes, causes et traitements à mettre en place.
Pour commencer, il faut bien distinguer l'épilepsie des convulsions en général. En effet, l'un des symptômes majeurs de l'épilepsie est effectivement les crises convulsives. Mais, toutes les convulsions ne sont pas dues à la présence d'épilepsie chez le chien en question…
Le terme « épilepsie » vient du mot grec « epilêpsia » qui signifie « attaquer, surprendre ».
L’épilepsie animale se définit comme une affection neurologique caractérisée par des décharges brutales d’influx nerveux anormaux dans le cerveau, survenant de façon soudaine et provoquant des crises épileptiformes appelées également “manifestations” épileptiformes.
Ces décharges provoquent, dans la majorité des cas, des convulsions intéressant l’ensemble du corps mais peuvent s’exprimer de multiples autres façons : voir les différentes crises d’épilepsie.
On parle d’épilepsie lorsqu’il y a répétition des crises épileptiformes. La notion de répétition de ces crises est importante. Un animal ne sera considéré épileptique que s’il fait plusieurs crises d’épilepsie au cours de sa vie.
Avant d’aborder la/les causes provoquant l’épilepsie chez le chien, il est important de parler des maladies neurologiques, dont l’épilepsie fait partie. En effet, le système nerveux du chien peut être le siège de lésions diverses pouvant être à l’origine de multiples maladies et affections neurologiques.
Voici une liste non-exhaustive des maladies neurologiques pouvant être diagnostiquées chez le chien :
Si votre animal présente l'un ou plusieurs des symptômes suivants :
c'est qu'un problème neurologique peut être suspecté.
Une consultation chez votre vétérinaire neurologue est donc impérative.
C’est la première étape pour établir un diagnostic. Cette étape est primordiale dans la prise en charge d’un animal épileptique et doit intervenir dès lors que l’animal présente des manifestations ressemblant à de l’épilepsie.
C’est une consultation méthodique car le diagnostic de l’épilepsie idiopathique repose sur un diagnostic d’exclusion, c'est-à-dire qu’il faut écarter toutes les autres causes possibles à l’origine de manifestations épileptiformes.
De plus, selon l’affection à l’origine de l’épilepsie, une prise en charge rapide peut être impérative, comme, par exemple, dans le cas d’une intoxication.
Lors de la consultation, le vétérinaire doit répondre à deux questions :
Pour y répondre, le vétérinaire devra donc adopter une démarche méthodique comprenant plusieurs étapes indispensables.
La première étape consiste à informer le vétérinaire au maximum sur le déroulement des crises observées. Ce recueil d'informations permet à votre vétérinaire de vérifier l'ensemble des signes que vous avez observé, afin de déduire s' ils sont réellement des manifestations de crises d'épilepsie.
En effet, malgré le fait que les manifestations épileptiformes présentent un schéma stéréotypé, d'autres pathologies (nerveuses ou non) peuvent être à l'origine de signes cliniques pouvant être confondus avec des crises d'épilepsie.
Les crises généralisées sont plus facilement identifiables par les propriétaires mais, au contraire, les crises dites partielles ne sont souvent pas reconnues comme étant convulsives.
Il est donc important que votre vétérinaire puisse recueillir, avec le plus de détails possibles, les informations que vous avez pu observer. Nous vous conseillons fortement, si possible, de filmer la crise, cela peut-être une grande aide pour le vétérinaire afin qu'il puisse poser son diagnostic.
L’identification des crises d’épilepsie chez le chien est comparable à celle effectuée sur les types de crises chez l’homme. L’épilepsie chez le chien se manifeste de multiples façons et dépendra de la zone et de la proportion de la décharge électrique anormale au sein du cerveau. D’ordre commun, le processus des crises suivra toujours un schéma précis et propre uniquement à l’épilepsie.
Selon les individus, l’épilepsie peut donc être différente. On distingue donc deux grands types de crises : les crises partielles et les crises généralisées. La crise généralisée dure en moyenne de quelques secondes à quelques minutes même si le temps peut nous paraître beaucoup plus long ! La crise partielle, quant à elle, dure en général quelques minutes.
Deux états principaux sont observés lors d’une crise épileptiforme chez le chien: l’état conscient de l’animal et l’état inconscient.
Lorsque l’animal est conscient, on peut observer plusieurs comportements inhabituels :
Lorsque l’animal est inconscient, on peut observer d’autres comportements :
Selon leur fréquence et leur durée, on peut comptabiliser les crises de trois façons :
Il est important de rappeler que le type, la fréquence et la durée d’une crise ne sont pas des indicateurs suffisamment fiables pour en identifier l’origine. Il est primordial de réaliser les examens nécessaires avec votre vétérinaire pour déterminer l’origine des crises.
Les crises d’épilepsie généralisées sont dues à une activité électrique anormale impliquant l’ensemble du cerveau et dont les manifestations vont concerner l’ensemble du corps du chien.
Elles constituent l’expression prédominante de l’épilepsie idiopathique chez le chien notamment chez certaines races, telles que le Labrador. Elles sont relativement stéréotypées, en particulier pour un animal donné, c’est-à-dire que les signes cliniques observés sont assez constants d’une crise à l’autre.
Que pouvons-nous observer lors d'une crise généralisée ?
Ces crises généralisées sont majoritairement brèves, durant de quelques secondes à quelques minutes (moins de 2-3 minutes en général), mais semblent souvent plus longues pour le propriétaire, et se déroulent sur un schéma ordonné.
Voici un exemple de déroulement classique d’une crise généralisée :
1/ La crise débute généralement par une perte complète de conscience, l’animal se couchant alors sur le côté.
2/ Il présente ensuite une activité motrice bilatérale intense. Dans une grande majorité des cas, il s’agit de crises consistant entre une alternance d’un état tonique (immobile) puis d’un état clinique (en mouvements). Pendant la phase tonique, une contraction musculaire généralisée se produit et l’animal peut présenter une rigidité sur l’ensemble du corps (position avec les membres rigides et la tête rejetée en arrière). Au cours de la phase clinique, les membres présentent des mouvements rythmiques de pédalage, l’animal mâchonne ou claque des mâchoires.
3/ Les stimulations du système nerveux lors d’une crise d’épilepsie peuvent alors se manifester par une salivation excessive, une émission d’urine et une défécation incontrôlée, une dilatation des pupilles et une respiration irrégulière ou des apnées.
Il est important de préciser que tous ces signes cliniques ne sont pas systématiquement présents et de nombreuses variantes sont possibles.
Par opposition aux crises dites de “grand mal” décrites précédemment, il existe des crises généralisées dites de « petit mal » appelées également “crises d’absence”.Ces crises d’épilepsie sont caractérisées par une perte de contact avec l’environnement, mais sans activité motrice anormale.
Encore peu documentées, elles se manifesteraient par de brefs troubles de la vigilance ou bien par une baisse de la conscience et un arrêt de la fonction motrice sur un temps très court. Ces crises seraient rares et/ou sont difficiles à détecter à cause de leur brièveté et de la discrétion des signes.
Les crises convulsives partielles ou focales sont la manifestation d’un dysfonctionnement d'un ensemble de neurones du cerveau. Les crises partielles sont donc la manifestation clinique d’un foyer épileptogène localisé. Une seule ou plusieurs zones du cerveau sont concernées. En fonction des régions cérébrales impliquées, les répercussions peuvent être motrices, comportementales et/ou concerner l’activité du système nerveux autonome. En général, ces crises durent également quelques minutes.
Chez un chien atteint d’épilepsie idiopathique, les manifestations de crises convulsives focales ou partielles sont moins fréquentes que les crises généralisées convulsives.
Ce type de crise se manifeste souvent dans le cas où l'épilepsie a pour origine une pathologie intracrânienne localisée, comme une tumeur, un accident vasculaire mais également un traumatisme physique.
On peut observer lors des manifestations de crises convulsives partielles ou focales:
Néanmoins des changements peuvent survenir également au niveau du comportement de l’animal, qui peut ainsi avoir :
Selon les chiens, les crises partielles peuvent diminuer ou s’arrêter spontanément ou à l’inverse se généraliser par la suite à cause de l’embrasement des deux hémisphères cérébraux. Chez le chien, les crises partielles évoluant secondairement en crises généralisées sont le type de crise le plus fréquemment rencontré.
Néanmoins, la période de crise partielle pouvant être très courte et moins caractéristique que la crise générale convulsive, elle n’est par conséquent que peu observée par le propriétaire.
Nous notons de manière générale un déroulement des crises d'épilepsie, qu'elle soit généralisée ou partielle, en quatre phases.
La phase de prodrome :
Cette phase correspond au déclenchement des premiers signaux que l'on peut retrouver avant le début d'une crise d’épilepsie. Les signaux présents dans cette phase peuvent intervenir quelques heures voire plusieurs jours avant le début d'une crise épileptiforme. Durant cette période, votre chien peut présenter divers comportements inhabituels comme:
Il est important de préciser que cette phase n'est pas forcément présente ou observable chez tous les chiens. Parfois complètement absente ou bien très peu marquée, elle peut passer complètement inaperçue par le propriétaire.
La phase d’aura :
C'est la phase qui vient précéder la crise de quelques secondes jusqu'à quelques minutes avant son commencement.
Les signaux et changements comportementaux sont semblables à ceux que nous pouvons observer dans la phase de prodrome. Tout comme la phase précédente, la phase d’aura peut être très discrète voir absente.
La phase d’ictus :
La phase d’ ictus c'est ce que nous considérons communément comme LA crise d'épilepsie. C'est la phase où nous pouvons observer les symptômes de l'activité anormale du cerveau comme les convulsions, l'hypersalivation, la tête en arrière, le raidissement du corps, etc.( voir la description ). Cette phase dure entre 1 et 5 minutes en moyenne.
La phase post-ictale :
Cette dernière phase correspond au moment de récupération après la crise d'épilepsie. Selon les individus est le type de crise, et l’intensité de cette dernière, cette phase est susceptible de durer entre quelques minutes et quelques jours.
Durant cette phase il a été remarqué que le chien présentait principalement des signes de fatigue, des difficultés à se mouvoir, des troubles de la vision et de l'équilibre, et une confusion de manière générale.
Il existe deux types de traitement, le premier en cas d'urgence si la crise dure trop longtemps, et le traitement de fond à prendre tous les jours, à vie.
Dans le cas d'épilepsie essentielle, une crise par mois est fréquemment considérée comme tolérable, et ne nécessite pas forcément de traitement. Si les crises deviennent très fréquentes, plusieurs fois par mois, elles peuvent être dangereuses pour l'animal, car le cerveau souffre à chaque fois et fatigue le chien. De plus, ce dernier risque de se blesser si personne n'est à côté de lui pour le surveiller. Le traitement de l'épilepsie essentielle est donc possible, mais pas systématique. Il consiste en l'administration de gouttes ou de comprimés toute la vie de l'animal, tous les jours. Le plus souvent, ce sont des barbituriques qui sont prescrits. La mise en place du traitement dépend de la fréquence des crises, de leur intensité, de leur durée. Il est toujours préférable de suivre les conseils de votre vétérinaire, même si cela peut paraître étonnant qu'il veuille attendre avant de commencer le traitement, que les crises soient plus fréquentes.
S'il prend cette option, c'est en toute connaissance de cause. Il considère que c'est la meilleure solution par rapport à l'équilibre avantages/inconvénients : quelques crises peu fréquentes et peu intenses sont souvent préférables par rapport à une administration journalière (et donc astreignante) de médicaments qui sont des barbituriques et qui ont comme effet secondaire de rendre l'animal moins vif, et d'avoir une toxicité potentielle pour le foie. Un suivi régulier permet de doser le médicament dans le sang, car la posologie dépend beaucoup d'un chien à l'autre, et elle change également au cours du temps. Une fois le dosage adapté, on ne change rien tant que le chien va bien ou n'a que des crises légères. C'est au vétérinaire, en fonction de l'état du chien, qu'il revient de décider de changement dans le traitement.
Bien qu’il soit presque impossible de guérir l’épilepsie pour le moment, il est possible de contrôler les crises ainsi que leurs fréquences.
Il existe des traitements sur le long terme qui permettent de réduire le nombre de crises de votre chien. Phyto Compagnon propose Phyto Epilepsie qui est un complexe de gemmothérapie destiné à atténuer, espacer et aider votre chien lors de crises d’épilepsie, en calmant l’hyperactivité cérébrale, source de ces crises :
L'avis du Dr. Jacqueline Peker (Vétérinaire Homéopathe) :
“Les crises d'épilepsie, quelle que soit leur origine, sont un fardeau tant pour les animaux atteints que pour leurs propriétaires. Ce complexe phytothérapique n’est pas un traitement mais un “calmant naturel” qui agit directement sur les cellules nerveuses détériorées. Il diminue le nombre des crises et leur intensité.”
Quelles sont les plantes utilisées dans Phyto Epilepsie ?
Nous proposons notre Phyto Epilepsie au tarif de 28€ l’unité, ou en pack duo vous faisant profiter d’une remise de 15% sur le coût des produits.
Quels sont les produits complémentaires au Phyto Epilepsie :
Nous proposons, en cure complémentaire, au Phyto Epilepsie notre complexe de phytothérapie “Phyto Calme” et lien pack duo
Votre chien a fait une crise d’épilepsie ?
Attention, il est important de préciser que le fait de faire une crise d’épilepsie ne veut pas dire que votre chien est épileptique. En effet, une crise convulsive est un symptôme (comme une diarrhée ou des vomissements), il peut y avoir plusieurs soucis ou pathologies pouvant en être la cause ! Retrouvez ici nos conseils pour diagnostiquer votre animal
C’est la première crise de votre animal :
Dans le cas d’une première crise, et afin de vous orienter pour identifier son origine, voici nos 3 conseils :
Voici maintenant quelques règles qui pourront vous être utiles en cas de crise d’épilepsie.
Il est important, avant toute chose, de garder son calme ! C’est en effet plus facile à dire qu’à faire, on vous l’accorde, mais c’est néanmoins essentiel !
Assister à une crise d'épilepsie chez le chien peut être particulièrement bouleversant pour l’animal comme pour son humain ! Rassurez-vous, celle-ci n’est que rarement mortelle et est généralement de courte durée.
Selon le processus de la crise d’épilepsie et sa forme, votre chien peut se raidir, trembler, perdre son équilibre et tomber sur le côté, avoir des mouvements brusques et désordonnés, baver et même perdre connaissance, etc. Il est important de vous rappeler que la crise reste courte (pas plus de quelques minutes en général) et que garder votre calme ne pourra qu’aider votre animal à reprendre sereinement conscience.
Votre animal n’est pas en souffrance lors de sa crise d’épilepsie, et l’effort physique lié à cette dernière est équivalent à une course intense et brève.
Attention ! N’essayez surtout pas de tenir ou de sortir la langue pour éviter qu’il ne l’avale ! Votre animal ne peut pas avaler sa langue et vous risquez grandement qu’il vous morde involontairement.
C’est le principal réflexe à avoir lors d’une crise convulsive d’épilepsie chez votre chien : vous assurer que rien dans l’environnement ne puisse le blesser ou aggraver la crise d’épilepsie.
Par exemple, il pourrait se heurter à un meuble trop proche de lui lors des convulsions. Vous pouvez, dans ce cas, placer un coussin entre l’animal et l’objet à risques.
Pensez à limiter l’environnement sonore et lumineux (télévision, radio, lumière, volets, etc.) qui peut impacter négativement le temps de la crise d’épilepsie. Il est important de créer, au mieux, un environnement calme qui favorise la bonne récupération de l’animal. Si vous avez d’autres animaux ou enfants, il est préférable de les éloigner.
Une fois la crise d’épilepsie passée, votre animal aura sûrement besoin d’un temps de repos qui peut varier de quelques minutes à plusieurs heures. Certains animaux peuvent, au contraire, se montrer particulièrement agités. Selon le comportement que présente votre animal, il faudra vous adapter et respecter ses besoins.
Une crise peut survenir pendant votre absence. Sans paniquer à cette idée (rappelez-vous, les crises d’épilepsie sont majoritairement très courtes !), vous pouvez laisser votre animal dans un environnement sécurisé où il ne risquera pas de se blesser.
Dans le cas où votre vétérinaire vous a prescrit un anticonvulsivant, c’est le moment de lui administrer si c’est possible.
Comme nous vous l’avons conseillé précédemment et si les circonstances le permettent, notez la durée de la crise et filmez-la afin que votre vétérinaire lors de la consultation, puisse voir précisément le déroulement et l’ampleur de la crise.
Une piqûre de rappel est importante : après une première crise, il faut prendre rapidement contact avec votre vétérinaire pour un rendez-vous. Dans le cas où d’autres crises surviennent et/ou se succèdent à intervalles courts, c’est une urgence ! Contactez au plus vite votre vétérinaire.
De plus, il faut surveiller l’apparition de crises potentielles à la suite d’une crise. Celles-ci se font très souvent en série car votre animal reste sensible durant une période plus ou moins longue.
Il est fortement conseillé de noter dans un journal de bord la fréquence de crises d’épilepsie de votre chien, leur durée et les principaux symptômes observés ainsi que le contexte de déclenchement de la crise (conditions environnementales, stress particulier à ce moment-là, etc.).
Nous vous proposons de découvrir l’histoire de Laetitia et de Yuki, son akita inu, qui ont tout deux appris à vivre, jour après jour, avec l’épilepsie.
“Les toutes premières crises de Yuki sont apparues début 2016, en soirée sans que rien ne soit réellement marquant comme déclencheur.
Yuki avait la tête qui basculait de gauche à droite assez rapidement, le regard perdu, entre une incompréhension de la situation, de la peur et une part d’absence. Raide au sol, il n'avait pas pour autant de convulsions violentes comme on peut souvent l’observer chez les chiens épileptiques. C’est pour cela que nous n’y avons pas pensé dans un premier temps.
Néanmoins, il présentait une contraction de tous ses muscles, comme crispés impactant des tremblements, mâchoire bloquée et bascule de la tête en arrière.
Suite à ces deux premières crises, nous avions toujours du mal à comprendre…pourquoi ? Qu’est-ce que c’est ? Que faire ? C’était en toute honnêteté un peu la panique sur le moment…
Puis, la troisième crise arrive (ces 3 crises étaient bien espacées dans le temps). Alors que la crise épileptiforme débute, je décide, en prenant sur moi, de filmer afin d’apporter un témoignage visuel à apporter lors rendez-vous chez notre vétérinaire, afin qu’il puisse voir de ses propres yeux le déroulement de la crise.
Lors de ce long rendez-vous, nous avons réalisé avec le vétérinaire un check-up complet. L’objectif de ce rendez-vous était d’éliminer toutes autres possibilités. Une fois l’ensemble des examens faits,le vétérinaire en arrive à la conclusion suivante : Yuki est sujet à des crises épileptiques partielles.
Notre vétérinaire nous propose alors de mettre en place un traitement allopathique pour Yuki. Nous le débutons et observons très vite l’impact sur notre chien. En effet, Yuki ne parvenait plus à se lever et quand il y arrivait avec notre aide, il marchait très difficilement et tombait.
Quelques jours sont passés mais son état ne s'améliorait pas. Yuki ne bougeait plus, sauf quand on le forçait pour l’accompagner faire ses besoins difficilement. Nous contactons alors le vétérinaire qui nous demande de diminuer par deux la dose. Le temps passe et Yuki restait toujours dans cet état de « légume » incapable de marcher tout seul.
Nous donnons au traitement encore quelques jours en espérant observer une amélioration mais son état ne s'améliore toujours pas. Nous en discutons avec mon compagnon, pesons le pour et le contre en prenant en compte la nature des crises de Yuki, qui restaient à nos yeux « gérables » du fait de leur violence modérée comme chez beaucoup de chiens épileptiques. Nous décidons donc (avec l’accord de notre vétérinaire) de stopper le traitement et de partir sur des soins naturels afin de pouvoir l’aider de manière plus douce, en s’adaptant au cas de Yuki.
Nous avions débuté dans un premier temps par l’Adaptyl, seul produit homéopathique que nous connaissions à l’époque. C’est en Novembre 2018 que j'ai découvert et débuté le Phyto Epilepsie que je continue toujours à ce jour.
Je tiens à préciser que chaque cas est différent, surtout quand il s'agit de l’épilepsie ! Il s’agit de notre témoignage dans le cas de Yuki.La consultation vétérinaire est indispensable et dans le cas de beaucoup de chiens épileptiques, les traitements vétérinaires le sont également.
Une grande majorité du temps, les crises d’épilepsie de Yuki se déclenchent lors d’émotions positives :
Il est déjà arrivé (bien que plus rarement) que des crises d’épilepsie se déclenchent en extérieur, en pleine balade par exemple, et d’autres sont arrivées très aléatoirement sans déclencheurs apparents, ou encore en période de pleine lune…
Le point positif avec Yuki, c’est que nous avons quasiment avant le début des crises d’épilepsie quelques secondes pour agir avant que la crise ne soit complètement installée. Quand Yuki est debout, on remarque immédiatement que sa démarche n’est plus normale et qu’il a des difficultés à se mouvoir. On lui a alors appris à s’allonger doucement afin de gérer ensuite au mieux la crise. Quand Yuki sent une crise arrivée, il s'allonge désormais de lui-même.
Comme expliqué précédemment, les crises de Yuki ne sont pas violentes. Notre chien est encore un peu conscient, ce qui au départ le faisait paniquer mais qui au final nous permet de le rassurer le plus possible. Nous avons mis en place un petit rituel qui semble depuis des années le rassurer et bien souvent raccourcir ainsi le temps de crise. On se met autant que possible dans le noir et le silence. J’entoure son corps avec le mien et lui maintient la tête.
En agissant ainsi, en plus de le sentir davantage rassuré, nous faisons en sorte qu’il ne force pas car, étant encore conscient, il a tendance à vouloir aller à l’encontre de sa crise d’épilepsie. En effet, aller à l'encontre de la crise d’épilepsie vient empirer celle-ci, et cela apporte des tremblements plus importants et le met alors en panique. Je contiens donc ainsi son corps et lui chuchote en douceur toujours les mêmes mots « je suis là », « pas bouger », « c’est bien ».
Il y a des crises plus intenses que d’autres, des crises plus longues que d’autres.
À partir du moment où Yuki débloque la mâchoire, je sais que la crise se termine doucement.
Nous arrivons alors à la phase de récupération qui peut être plus ou moins intense (halètements d’intensité et rythme variable) et de différentes longueurs. Quand il a une première crise, nous avons remarqué qu’il était plus sensible et donc susceptible d' en faire d'autres les jours qui suivent.
Incapacité de se lever et donc de marcher, une forte fatigue pouvant durer parfois une journée, quelques fois même deux.
J’ai décrit les crises d’épilepsie de notre chien de manière générale, mais nous avons pu observer de belles améliorations notamment depuis la mise en place du Phyto Épilepsie en novembre 2018 :
La plus belle évolution concerne le temps de récupération, qui a fortement diminué voir qui est devenu inexistant. C’est énorme pour Yuki car il y a désormais certaines crises d’épilepsie où il récupère quasiment instantanément. Il peut se lever et aller se balader normalement pour s’aérer l’esprit.
Une petite astuce qui nous a d’ailleurs été donnée par Jacqueline Peker, la vétérinaire qui accompagne Phyto Compagnon depuis plus de 15 ans : mettre un petit pack de glace sur la tête de Yuki pour aider à ce que la crise passe plus rapidement. On le fait toujours car on sent bien que ça aide.
Nos observations pré-crises :
Étant très attentive à tout ce qui concerne la santé de mes chiens, j’ai pu dès le début observer des comportements anormaux venant de Yuki juste avant le déclenchement d’une crise d’épilepsie.
Ce sont des détails qui, au fil des années, m'ont bien confirmé qu’une crise allait pointer le bout de son nez. Dans ces cas-là on essaye vraiment de contrôler un maximum son environnement pour provoquer un minimum d’émotions, sécuriser notre chien et être au plus calme, ce qui est loin d’être si simple quand on sait qu’une émotion, même minime, peut provoquer une crise.
Le point positif c’est qu’en analysant ces signaux et en agissant en conséquence, nous avons sûrement évité des crises d’épilepsie qui auraient pu se déclencher.
Nous avons pu remarquer aussi à l’occasion des comportements particuliers de la part de notre chien avant le déclenchement d’une crise d’épilepsie :
Je ne cache pas qu’au quotidien, avoir un chien épileptique est stressant et fatiguant. À chaque crise d’épilepsie vécue, voir son chien dans cet état peut nous faire nous sentir impuissant.
Au fil des années, nous avons tout de même pu améliorer les conditions de ses crises. Nous avons mis en place un rituel avec Yuki lorsque nous voyons la crise débuter et qui l’aide grandement comme nous pouvons clairement l’observer.
Nous avons également débuté en mars 2021 des cures régulières d’huile de CBD en complément du Phyto Épilepsie, après m’être longuement renseignée sur le sujet. L’ajout de ce complément a également d’autres bienfaits pour Yuki, concernant sa dermatite atopique ainsi que sur son arthrose. C’est un bilan très positif de ces cures au quotidien pour améliorer le bien-être de notre chien.
Rassurez-vous ! Il existe différents moyens d’aider nos loulous souffrant d’épilepsie et ainsi leur offrir de bonnes conditions de vie ! Que ce soit par les traitements vétérinaires, indispensables pour de nombreux chiens ou bien des compléments ou alternatives naturelles (comme la phytothérapie), qui les aident au quotidien à avoir une vie la plus normale possible et même parfois à obtenir une disparition totale des crises.
On retrouve aussi beaucoup de conseils, soutiens et témoignages grâce aux réseaux sociaux. Je pense notamment sur facebook aux groupes : EpiCanine, LE groupe francophone sur l'épilepsie de nos chiens.
Il est important de rester positif, vivre chaque instant comme il se doit avec son animal et être là pour lui quoi qu’il arrive.
Échanger avec d’autres propriétaires qui vivent les mêmes difficultés aide énormément à surmonter tout cela. Vous n’êtes pas seul… C’est important pour moi de le préciser, car je sais à quel point c’est essentiel pour pouvoir avancer jour après jour avec nos compagnons à quatre pattes.
Découvrir le podcast : L'épilepsie chez le chien (avec Athy)
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Commentaires
Twist, épilepsie ?
Par :Roland Sur 07/09/2023Merci pour votre témoignage. Notre jeune Twist, 18 mois, croisé Patou/border a eu sa première "crise", sans convulsion, hagard, désorienté, recherche de notre présence mais sans contact en juin 2023. Lors de la consultation veterinaire (pour comportement anormal), rien de trouvé .... 2ième crise fin août qui est passée en 24h ( très bon appétit après une nuit de récupération) et 3ième crise le 5 septembre. C'est lors de la consultation d'aujourd' hui que notre vétérinaire a émis l'hypothèse de l'épilepsie.
Nous sommes abasourdis et découvrons cette maladie. Merci pour votre retour d'expérience car nous allons devoir vivre ensembles avec ces crises et votre témoignage nous offre quelques pistes de réflexion.
Article intéressant
Par :Beatrice J. Pena Sur 25/07/2022Merci Phyto Compagnon d'avoir pris le temps de rédiger un article sur l'épilepsie du chien. Un sujet important en 2022, mais souvent mal traité sur internet.
Merci pour le partage
Par :Vick Bouchard Sur 21/07/2022Merci pour ce super article ! C'est rempli d'information importante.